Pendant la guerre (perdue) de 1.939 / 1.945, lorsque les allemands s'étaient trompés et s'imaginaient qu'ils étaient chez eux chez nous, il était de bon ton de germaniser la plupart des mots. 
Ainsi, un laissez-passer était devenu un "ose vaisse", le commandement (allemand) était devenu la commandanture, la bouffe, même, fierté ( ? ) de notre pays, se germanisait. Un vocabulaire spécial était aussi utilisé: le café était devenu national, (en vérité, ce n'était que de l'orge grillé), l'approvisionnement des commerces était devenu "arrivage", les tickets, qui permettaient de recevoir les miettes de ce que voulait bien nous laisser l'ennemi, étaient "honorés", comme si l'honneur de la France se résumait à quelques grammes de topinambours. 
Dans les bistrots, il y avait des jours avec (alcool) et des jours sans (alcool).
Cependant, certains ne l'entendaient pas de cette oreille, c'étaient les résistants, qui, souvent au prix de leur vie, faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour décourager l'occupant. 
Honneur à ceux qui n'ont pas accepté cette lamentable situation !!!