Je n'ai pas souvenance d'avoir vu l'ennemi Allemand (peut-être l'est- il toujours) lors de cette période de mon jeune âge; contrairement à des personnes peu argentées, sans faire des repas pantagruéliques, nous ne souffrions pas trop de la faim.
D'après ce que m'ont raconté mes parents, ils faisaient des prodiges pour nous nourrir à peu près convenablement; mais, devant les commerces, il fallait quand même faire la queue, interminable, pour, à la fin, voir affichée dans la vitirine: "pas de ceci ou de celà", cependant, les commerçants ne semblaient manquer de rien.