Les gens qui s'enrichissaient grâce au marché noir (non sans risques, il est vrai) , rendaient service à ceux qui avaient les moyens de les payer; ma mère achetait de tout, et je n'ai pas connaissance d'avoir eu faim.
Pour le chauffage, c'était une autre histoire: avec le poussier issu des maigres provisions de charbon aui nous étaient attribuées par l'ennemi, en mélangeant ce poussier avec des vieux journaux, mon frère cadet confectionnait des briquettes de "charbon" qui ne chauffaient guère.
Mais mon père trouva une combine qui nous évita de mourir de froid, je la décrirai ci-après. 