A cette époque, il y avait nombre de chemins vicinaux qui parcouraient la campagne, boueux et pleins d'ornières; il s'agissait donc de les revêtir de "Macadam à l'eau" puis de goudron; pour ce faire, il y avait une équipe de cylindrage d'une trentaine de cantonniers alcooliques (plus un) qui cassaient des cailloux de diverses dimensions, puis y déversaient du goudron: ils avaient tous un point commun, très paresseux, ils avaient beaucoup de réticence à être commandés par le jeune conducteur de travaux que j'étais "il ne suffit pas de la théorie, il faut la pratique". En effet, pour casser des cailloux à longueur de journée (souvent interrompue par des libations), il faut une expérience indéniable.