Stéphane, après être entré sans encombre dans la vie (c'était le plus beau des petis poupons, évidemment), grandissait, il jouait avec ses cousines, à des jeux peu violents; souvent, lorsqu'il rencontrait des garnements qui l'assaillaient, il était battu et courait se réfugier dans les jupes de sa mère, en larmes.
Lassé de cette injustice, je lui déclarai un jour "je vais t'apprendre à te battre, mais seulement pour te défendre".
Je lui montrai quelques mauvais coups à assénér à un adversaire potentiel, s'en rendre maître: dépasser son but c'est le manquer, il mit mes conseils à éxécution au pus grand dam des mères de familles et des mégères du quartier. 