A l'heure du repas, les béquilleux, la cohorte des fauteuils roulants, les pensionnaires les plus (ou moins) valides envahissaient la salle à manger; certains ne retrouvaient plus la place qui leur avait été attribuée et erraient lamentablement parmi les tables.
Puis chacun étant casé, ils reprenaient à grand bruit leurs radotages jusqu'à ce que l'on leur eut servi leur patée, c'était alors le silence le plus complet, occupés qu'ils étaient à force de leurs dentiers branlants à en venir à bout. 