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MILANINI
03/10/2014 08:32
J'aurais pu faire fortune comme phénomène de foire, en effet, mon corps dodu ne comportait que deux trous: l'un par lequel je têtais goulûment le lait de ma mère, et l'autre, situé plus bas, servait à en rejeter l'excédent; les deux étant reliés par une sorte de tuyau qui en assurait la circulation.
Commentaire de renaud (03/10/2014 22:32) :
Bizarrement, autant qu'il m'en souvienne, le lait de ma mère était blanc,
l'effluent qui en résultait était d'une toute autre couleur et senteur;
soit la nature est bizarre, soit j'étais un monstre.
http://renaud.vip-blog.com/
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MILANINI
02/10/2014 15:19
Il fut un évènement assez compliqué: mettre le loupiot au pot; cet exercice d'équilibriste n'était pas des plus simples, combien de fois me suis-je renversé avec cet ustensile, de préférence empli de son contenu.
Comme il fallait que cet exploit ( ?) soit réalisé en présence de ma mère, c'était dans une des pièces pricipales de l'appartement que je devais tenter d'opérer, avec plus ou moins de succès.
MILANINI
01/10/2014 19:48
Au mépris des bonnes manières qu'aurait du avoir un bébé de bonne famille, je salissais mes couches avec ardeur (si je peux dire); ma mère enduisait mes petites fesses d'ange -qui depuis lors sont devenues celles d'un démon- d'onguents appropriés, parfumés, mais je n'en avais cure. Puis vint l'épreuve du pot dont je parlerai un peu plus tard.
MILANINI
30/09/2014 14:52
Je suis né à la maison, il y a un nombre respectable de décennies; la sage-femme, qui, dans le même temps, s'affairait entre deux parturientes, affirmait que j'étais "son plus beau bébé". Si elle me voyait maintenant, alors que je suis devenu une vieille mômie désséchée...
Mômie je suis devenu, mômie je resterai jusqu'à ma mort, qui est loin d'être à l'ordre du jour: je n'ai pas encore exhalé mon dernier souffle (sentant venir la camarde, je mangerai des kilos d'ail pour incommoder ceux, -très rares- qui accompagneront ma piètre dépouille.
Ma femme de ménage vien remettre en ordre mon appartement le mercredi, j'ai décidé de mourir un jeudi, comme je vis seul, je serai attaqué par des asticots, dont je fais don généreusement à la société de pêche locale.
Commentaire de ephemere-ingrid (01/10/2014 07:14) :
bien sûr, vous aurez corrigé et pardonné à une tête chenue de ne plus
connaître son ortogrfe : avez-vous penser, non ! avez-vous pensé, oui...
c'est plus exact !
http://ephemere-ingrid.vip-blog.com/
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MILANINI
29/09/2014 08:25
MON AMI FOUGNE
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