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INTRUS
18/09/2015 14:25
Le maire, en compagnie d'autres maires de mon département a tenu une grande réunion pour prendre des dispositions quant à l'accueil d'intrus qui s'invitent chez nous. Pour les loger, les nourrir, scolariser leurs enfants (tout en sachant que nul ne parle Français). Il est certain que la ville est très riche, qu'il n'y a personne en attente de logement, que tout le monde y mange à sa faim, bref, c'est le Paradis ouvert à ceux qui veulent bien venir profiter de nos largesses: venez en nombre, il y en aura pour tout le monde; s'il n'y en a pas assez, nous nous priverons pour vous favoriser!!!
CANADA
18/09/2015 11:02
Comme de raison, il fallait que je justifie des largesses de Maritime Life en leur apportant de nouveaux clients; j'avais conservé des relations avec mes prospects de Prudential Life, et il ne me fut pas difficile de les convaincre de me suivre dans ma nouvelle compagnie d'assurances (ce qui, à l'époque, était formellement interdit), et de m'acheter des plans d'assurance vie plus mirifiques les uns que les autres. 
CANADA
17/09/2015 14:11
L'assurance-vie est un produit très difficile à vendre, et pour cause, l'on ne vend que du vent; c'est la raison pour laquelle les bons vendeurs sont très recherchés: j'en étais.
Je fus donc approché par Maritime Life, une autre compagnie d'assurances, qui m'offrait 150 dollars, un bureau personnel Place Crémazie, payait mes cartes d'affaires (cartes de visite), je ne sus résister à ces attraits.
La place Crémazie, immeuble de bureaux situé Boulevard Crémazie, au coin de la rue Saint Laurent, me convenait parfaitement, il y avait un stationnement en sous-sol, ce qui n'était pas négligeable en hiver. 
Commentaire de someonne (17/09/2015 15:51) :
Réellement impressionnée par votre parcours.
D'autant que vous avez travaillé en conséquence.
Félicitations et excellente journée à vous.
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CANADA
15/09/2015 16:32
6 mois plus tard, les cours d'Anglais au Cofi prirent fin: j'étais bilingue, une grande fête fut donnée où la bière coula à flots. Dans le même temps, la Prudentielle m'octroya un confortable chèque de plusieurs centaines de dollars qui furent les bienvenus; j'en employai une partie pour m'acheter des vêtements d'hiver (un gros manteau en Tweed, des bottes fourrées et doublées), et surtout une "tuque" (bonnet en laine de couleur vive) qui m'évita à plusieurs reprises d'avoir les oreilles gelées. 
Commentaire de neige1 (17/09/2015 10:57) :
un kikou merci pour les visite sur mon blog ici de la pluie je te souhaite
un bon jeudi meige
http://neige1.vip-blog.com/
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CANADA
14/09/2015 14:20
Les professeurs du Cofi étaient assez nombreux, ils constituèrent un large réservoir de prospects, ils éprouvaient même de la sympathie pour moi qui essayais, par tous les moyens, de m'en sortir, au contraire de nombre des immigrants qui se complaisaient dans leurs jérémiades et leur paresse.
Evidemment, j'arrangeais un peu la vérité sur les avantages que leur procurait le fait de m'acheter de l'assurance: qu'importe, une fois vendu, il était très difficile de résilier le contrat. 
Commentaire de laloracorse2 (14/09/2015 16:52) :
moi aussi j ai mauvais souvenir de la soupe a la citrouille avec du lait,
ca passait pas, moi je l'a fait autrement avec des oignons, de l ail des
pdt et pas de lait, rires
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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